Le domaine de Jean Michel Stephan, Côte-Rôtie

Le domaine de Jean Michel Stephan

Jean Michel Stephan a crée son domaine en 1991 et se présente aujourd’hui comme une étoile montante de l'appellation Côte Rôtie. Il gère un domaine de 4,5 ha, provenant pour 10 % de la Côte brune et 90% de la Côte blonde. Il produit des Côte Rôtie de grande classe où l'élégance et la finesse prédominent sur une matière bien présente.
« Si Côte blonde et Côte Brune sont nommées Côte-Rôtie, c’est qu’autrefois, le puissant seigneur Maurignon d’Ampuis eut deux filles, belles à ravir, semblables de corps, de maintien et de grâce, mais l’une était coiffée du jour et l’autre de la nuit. ».

Le vignoble s’étend sur 3 communes : Saint-Cyr-sur-Rhône, Ampuis, Tupin-Semons, sur la rive droite du Rhône, dans le département du Rhône.
Ce sont les types de sols qui différencient, en fait, les deux « couleurs » des Côtes : des terrasses granitiques très escarpées couvertes d’une couche silico-calcaire en Côte blonde, et des sols d’argile et d’oxyde de fer en Côte brune.

C’est l’un des plus anciens vignobles de France. Les Romains le développèrent beaucoup, comme toutes les AOC le long de la voie Rhodaniennes. L’AOC a été consacrée en 1940. Un conservatoire national de la Syrah à été mis en place pour garder le patrimoine génétique. Plus de 650 clones seront étudiés au cours de la prochaine décennie.
Superficie en production (déclaration de 2005) : 229 ha, pour une production annuelle de 8420 hl. (Rendement de base : 37 hl/ha. Encépagement de Syrah, au moins à 80% et viognier, 20% maximum autorisés. Top millésimes : 1983, 1991, 2005, 2006.

La SYRAH (Shiraz) donnée pour originaire de Perse, serait connu depuis longtemps dans la vallée du Rhône. Elle s’associe souvent à des cépages méridionaux pour tempérer son ardeur tannique. Vendangée en deuxième époque tardive, elle signe d’excellents résultats en cuvaison longue, avec des vins corsés, à robe profonde qui déçoivent rarement et se fondent sur quatre à douze années. Fruits rouges, noirs, bleus, violacés, d’une belle expression pulpeuse autour d’une mâche franche, s’affichent d’épices généreuses et d’un cachet empyreumatique –fumée- bien typique à son caractère, mais aussi ses terroirs de prédilection sur des rendements raisonnables de 30 à 35 hl/ha.