mercredi 20 octobre 2010

Keisuke Matsushima, Ambassadeur du Sake au Japon

Le Chef Matsushima est devenu Ambassadeur du Sake au Japon

L'association Sake-Samuraï au Japon est destiné à redonner vie à cette "boissons des Dieux"


Le sud du Japon est considéré comme le lieu d’origine de cette production. Comme ce travail était réservé aux prêtresses, cela signifie que les femmes sont le point de départ de fabrication du saké.

C’est après l’introduction et la fixation de la riziculture que l’on a commencé à faire du saké avec du riz.

La production de sake s’est répandue de plus en plus dans tout le pays. Un conte de cette époque parle du sake : afin de terrasser un gros monstre, un serpent qui s’appelait Yamata-no-Orochi, le héros Susanou-no-Mikoto l’a énivré de cet alcool.

A cette époque-là, la politique faisait corps avec les cérémonies religieuses. Le sake était indispensable aux repas servis lors de journées spéciales. Cependant, le peuple ne pouvait pas―ou presque jamais―en boire car il était réservé au cadre religieux.

L’organisation royale pour le sake a été remplacée par celle des temples bouddhiques ou des temples shintô. Sa fabrication a rendu prospère la ville de Kyoto puis s’est étendue aux autres régions. À mesure que son commerce actif s’est développé, le sake est devenu un élément de la vie économique aussi important que le riz.

La technique de fabrication a été importée de Corée au Ve siècle. Certains documents montrent que le bureau en charge de la fabrication du saké, Miki-no-tsukasa, se trouvait derrière le palais impérial de la ville de Kyoto et qu’il produisait du sake pour chaque cérémonie. À Fushimi aussi, on en fabrique depuis longtemps. Son apogée se situe au moment où le général TOYOTOMI Hideyoshi a fait construire le château de Fushimi.

L’artisan "Tôji"
« Tôji » désigne en japonais l’artisan qui produit du saké. Il est le premier responsable de sa fabrication. Ce nom était à l’origine réservé aux personnes qui travaillaient dans le kura , bâtiment pour le saké comme l’est une cave pour le vin. Aujourd’hui, « Tôji » désigne les maîtres excellant dans la production du saké.

Pour devenir « Tôji », il faut être non seulement spécialiste de ce métier mais aussi meneur d’hommes, avoir du jugement, être un homme vertueux et parfait. Dernièrement, le nombre de « Tôji » diminue d’année en année, à cause du vieillissement de la population. Il y a 4 « Tôji » à Kyoto maintenant. On les appelle « Tango-tôji » (tôji de Tango.)

On fabrique le saké avec du riz qui a un parfum très léger. Le procédé de fabrication est vraiment compliqué. On ajuste les étapes chaque année, suivant la qualité du riz. De cette façon, il est possible, par une excellente maîtrise de sa technique de fabrication, de produire un bon sake sans abaisser la qualité, même si la récolte de riz est mauvaise. On fait du vin en écrasant du raisin. Comme on fait simplement fermenter le jus de raisin, la qualité du fruit a une grande influence sur la qualité du vin. En bref, on peut dire que l’important pour le saké est la technique de fabrication, et pour le vin la qualité de la matière première.

Statistiquement, les personnes qui boivent 2 verres de saké chaque jour vivent plus longtemps que les personnes qui n'en boive pas.


Cérémonie de récompense du titre d'Ambassadeur du Saké

http://www.sakesamurai.jp/

Aucun commentaire: